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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 20:04

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"Venez, mes enfants, écoutez-moi !

Je veux vous apprendre à craindre l’Éternel.

Si quelqu’un aime la vie et s’il désire vivre heureux,

Il doit se garder de médire, se garder de mentir,

S’écarter du mal, pratiquer le bien,

Et rechercher la paix avec persévérance.

L’Éternel a les yeux sur les fidèles,

Prêt à entendre leur appel."


Psaumes 34; 12-16

 

Telle était la pensée de Maman Muilu tout au long de sa lutte pour la préservation du patrimoine spirituel du kimbanguisme, de l’Homme Noir et de l’Humanité. Du 10 au 12 octobre 2009, l’exhumation de la Sainte des Kimbanguistes a tenu toutes ses promesses. Des fidèles venus du monde entier ont envahi Nkamba par milliers, tous vêtus de vert et blanc, couleurs d’espérance et de pureté, chantant à cœur joie les nombreux cantiques de Maman Muilu inspirés par les anges et les musiciens d’entonner des instruments, le tout dans une ambiance très festive et emplie d’émotions. Se sont également joint à l’événement, des sympathisants et des personnalités de tout bords. Hommes politiques, représentants de confessions diverses et autres.

 

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Un événement à mettre sur le compte de l’année jubilaire 2009 enclenchée par le jubilé de notre chère Mère le 27 avril 2009. Maintenant que Maman Muilu est inhumée dans le même mausolée que Papa Simon Kimbangu et ses 3 Fils, les répercussions spirituelles restent sans précédent.


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En attendant le jubilé de la reconnaissance de l’Église Kimbanguiste le 24 décembre 2009, l’an 2010 s’annonce plus que prometteur en événements qui mettront Papa Simon Kimbangu de l’avant. Pour l’histoire, le 3 avril prochain sera le jubilé de l’entrée du corps du "Ntumua Yisu" à Nkamba après son incarcération et sa mort physique à Élisabethville (actuel Lubumbashi).

 

Ainsi le 27 avril 1959, date de la mort de Maman Muilu, le 24 décembre 1959, date de l’indépendance kimbanguiste et le 3 avril 1960, date du retour du corps de Papa Kimbangu sont les 3 événements à très grande portée spirituelle qui sont à la base de l’indépendance du Congo du 30 juin 1960.






Rédaction de Papa Rafaël Henriques TANDANGANI
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 00:43

Fiche signalétique :



Nom :                       Muilu Kiawanga Nzitanima-mwilu

Prénom :                  Marie

Date de naissance   7 mai 1880

Lieu de naissance :    Nkamba

 

Maman Muilu Marie Kiawanga Nzitani est née de Papa Mfuka, du village de Nkamba, et de Maman Tuba, venant du village de Kingombe.

En 1913, Papa Simon Kimbangu épousa Maman Muilu coutumièrement. Le 4 juillet 1915, elle se fit baptiser ensemble avec Papa Simon Kimbangu et 9 autres personnes. La cérémonie du baptême se déroula à Ngombe-Lutete. C’est ce même jour qu’ils célébrèrent leur mariage religieux au village Masangi.

Papa Simon Kimbangu et Maman Muilu eurent ensemble trois enfants :

  • Papa Kisolokele Charles Daniel

    (12 février 1914 - 17 mars 1992)

  • Papa Dialungana Salomon

     (25 mai 1916 - 16 août 2001)

  • Papa Diangienda Kuntima Joseph

      (22 mars 1918 - 8 juillet 1992)


1.  
Historique

Vers 1918, il arrivait à Papa Simon Kimbangu de monologuer dans son sommeil. Et ce, à maintes reprises. Interpellée par ce monologue, Maman Muilu interrogea son mari. Ainsi lui dit-elle : « pourquoi parles-tu dans ton sommeil ? ». Papa Simon Kimbangu répondit en disant que Jésus-Christ lui confia une  très grande mission.

Entendant cela, Maman Marie l’encouragea dans sa mission, et fit la promesse de le soutenir quoi qu’il advienne.

Le 5 avril 1921, Papa Kimbangu dit à sa femme Maman Muilu que le lendemain elle devra faire retentir la cloche avant que le culte matinal ne commence. En effet, Maman Muilu Marie fit retentir la cloche pour la première fois le 6 avril 1921 à 6h du matin.

Le 12 septembre 1921, Papa Simon Kimbangu est arrêté par l’autorité coloniale belge.

Ce fut pour elle et ses enfants une période très difficile. Le 15 septembre 1921, ils sont tous arrêtés puis séparés. L’aîné, Papa Kisolokele, est envoyé à Boma et Maman Muilu en compagnie des deux autres enfants, Papa Dialungana et  Papa Diangienda, sont assigné à Ngombe Kinsuka à N’Kamba.

Le 3 octobre, un jugement a été rendu à l’encontre de Papa Simon Kimbangu le condamnant à mort.

Le 10 octobre 1921, avant son incarcération, Papa Simon Kimbangu demanda à voir sa femme et ses enfants. C’était ce jour où Papa Kimbangu confia à Maman Muilu la mission de préserver l’église et de veiller sur les enfants.

Depuis ce jour notre chère Maman Muilu Marie était devenue officiellement responsable de l’église. Durant sa mission, elle fit preuve de beaucoup de courage car en dépit de l’interdiction formelle de se rassembler en des lieux de prières, elle organisait clandestinement des rencontres à Ngombe Kinsuka, et ce, depuis l’arrestation de Papa Simon Kimbangu jusqu’à sa mort c’est-à-dire de 1921 à 1959.

Maman Muilu Marie Kiawanga Nzitani était une femme remarquable. Dotée d’un Amour vrai, elle était toujours prête à aider son prochain. Elle avait le sens de l’hospitalité bien qu’il leur manquait à elle et à ses enfants de quoi se vêtir, de quoi se mettre sous la dent et malgré, aussi, les mauvais traitements que les missionnaires belges lui infligeait.

Maman Muilu Marie était une femme forte moralement et spirituellement. Et c’est sa foi qui lui a permis de surmonter toutes ces épreuves.

Le 12 avril 1959, Maman Muilu octroie les cartes de catéchistes aux premiers responsables de l’Eglise Kimbanguiste dans le but de poursuivre cette œuvre. Le même jour elle délégua le pouvoir de diriger l’église à son fils Papa Diangienda.

Quinze jours plus tard, le 27 avril 1959 exactement, Maman Muilu Marie Kiawanga Nzitani nous quitte pour rejoindre le Royaume des cieux. Elle est enterrée après deux jours à Ngombe Kinsunka, soit le 29 avril 1959.

 

2.   Le jubilé de Maman Muilu Marie.

Après sa disparitionDSC02494.JPG

 

Maman Muilu Marie est décédée le 27 avril 1959. Mais pourquoi a-t-elle dû partir à ce moment là ? Maman Marie dit un jour : « Si je ne part pas, cette situation ne changera guère ! La parole de Dieu doit s’accomplir ! ».

Ainsi après son décès, l’Église kimbanguiste fut reconnue officiellement par l’État colonial belge. C’était le 24 décembre 1959. Quelque mois plus tard, le 3 avril 1960, le corps de Papa Simon Kimbangu fut rapatrié à Nkamba. Et enfin le 30 juin 1960, le Congo est devenu indépendant.

Mais ce n’est pas tout ! À l’époque, le 29 juillet 1958, Papa Diangienda (fils cadet de Papa Simon Kimbangu et Maman Muilu) avait été victime d’un accident de la route. Il y versa son sang pour nous. Il a fallut attendre 50 ans, le 29 juillet 2008, pour qu’un événement se produise en faveur de l’homme noir (élections aux États-Unis). Le 4 novembre 2008, trois mois plus tard,  Barack Obama a été élu 44ème président des États-Unis.

Pareillement, 50 ans après la disparition de Maman Muilu, il devrait se produire quelque chose d’extraordinaire. Effectivement, Maman Muilu a travaillé dur pendant 38 ans, elle s’est sacrifiée pour que l’église soit ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Le jubilé de Maman Muilu Marie Kiawanga Nzitani, nous apporte un bon vent d’indépendance spirituelle.

Inhumation

Le 29 avril 1959, Maman Muilu Marie est enterrée à Ngomba Kinsuka. Et cela fait précisément 50 ans que son corps repose hors de Nkamba. À présent, il est important que le corps de Maman Muilu repose auprès de celui de Papa Simon Kimbangu. Comme au temps des enfants d’Israël, Abraham et Sarah ont été enterrés au même endroit. Ainsi, une fois ensemble, ils nous béniront (Gen 25 : 11). L’Église kimbanguiste deviendra tout d’abord une église d’État dans les trois Congo (Congo Angola, Congo Brazzaville, Congo Kinshasa) puis dans l’Afrique entière, et enfin dans le monde. C’est alors que les dirigeants du monde entier se rendront à Nkamba pour trouver solution à leur problème. Mais avant cela, les morts reviendront parmi nous pour nous accorder l’indépendance spirituelle (apoc 18 : 1-2, Dan 12 : 1-3). 

Rédaction de Maman Joséphine LUTANGU
    


 

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 22:19
Simon Kimbangu est né un mercredi du 12 septembre de l'an 1887 dans le village de Nkamba dans la province du Bas-Congo. Ses origines lointaines remontent à l'époque du Royaume Kongo. En effet, son ancêtre était un prince de la cour royale de Mbanza Kongo, capitale du Royaume et demeure du Roi. Il se nommait Na Nsengele Kia Mbota. On dit de lui qu'il fit expulser des colons portugais lors des tumultes qui entrainèrent la traite de l'esclavage dans toute l'Afrique et dont les sujets de Kongo dia Ntotela (Nom du Royaume) en seront également victimes. À la chute du Grand Kongo, les descendants de Na Nsengele Kia Mbota, quitteront Mbanza Kongo et arriveront peu à peu jusqu’à l’actuel village de Nkamba. En 1885, lors de la conférence de Berlin dont le but était de se partager les Royaumes africains affaiblies par la longue période de l’esclavage, le Royaume Kongo sera divisé en plusieurs territoires. L’Angola qui deviendra une colonie portugaise, le Congo Belge, le Congo Français et le Gabon auxquelles on y annexera des territoires voisins appartenants aux peuples Luba, Lunda, Tchokwé, Mbundu, Swahili, etc…

simon kimbangu-precurseur

Papa Simon Kimbangu fut élevé dans une tradition Kongo imprégnée de l’éducation chrétienne protestante apportée par les missionnaires de la B.M.S. (Baptist Missionary Station) dans laquelle il deviendra Lui-même catéchiste. Dans le courant de l’an 1913, il s’unira coutumièrement à Maman Marie Muilu Kiawanga Nzitani pour ensuite se marier religieusement en 1915 après leur baptême protestant dans la Rivière Tombe. De leur union naîtra 3 fils : Papa Charles Kisolokele Lukelo né le 12 février 1914, Papa Salomon Dialungana Kiangani né le 25 mai 1916 et Papa Joseph Diangienda Kuntima né le 22 mars 1918.

C’est en 1918 qu’il reçut l’appel de Christ par des visions et des voix qui l’interpellait même dans son sommeil. Appel qu’il refusera tout d’abords puis qu’il finira par se résigner à accepter. C’est ainsi que le 6 avril de l’an 1921 débutera le ministère de Papa Simon Kimbangu à travers la guérison d’une fille nommée Nkiantondo. Sa renommée sera telle qu’elle dépassera les frontières des colonies voisines d’Angola et du Congo Français. Les descendants de ceux qui furent autrefois les sujets du Royaume Kongo se retrouveront comme réuni à nouveau, le tout dans une atmosphère de chants et de louanges. Papa Kimbangu ne faisait pas que guérir et ressusciter des morts mais il exhortait également par des prédications et des prières qui entraînaient l’abandon des pratiques mauvaises tels que la sorcellerie, la magie, la polygamie, les danses dites lascives, etc…

Kimbanguinitiale
Cette grâce de Dieu apporté aux colonisés ne fera pas que des heureux. Les différentes communautés missionnaires en seront divisées de par leur opinion, car en effet cette mission de Christ fut incombée à un Homme Noir, un colonisé alors que les pères se trouvaient être les ambassadeur du dit Fils de Dieu en Afrique. Après s’être réunis pour mettre un terme à ce phénomène hors du commun, les pères missionnaires convaincront les autorités coloniales du danger de ce ministère en prétextant que Papa Kimbangu incitait les colonisés à ne pas payer l’impôt et à se révolter contre l’état.

La réaction des autorités coloniales ne se fera pas attendre et c’est ainsi que le 6 juin 1921 aura lieu la première tentative d’arrestation à l’encontre de la personne de Papa Simon Kimbangu qui se soldera par une fuite de ce dernier suivi de ses collaborateurs sacerdotaux, plusieurs blessés dont un soldat victime d’un jet de pierre provenant de la foule en colère. Mais cette triste journée restera surtout gravée dans les mémoires à cause de la mort de l’enfant Kintangulu touché par une balle perdue alors qu’il était attaché au dos de sa mère. À travers cette fuite, le ministère devint un véritable mouvement de résistance contre le colonialisme et depuis ce jour des persécutions et des arrestations eurent lieu dans les 3 territoires coloniaux contre ceux qui se disaient de Kimbangu. Après 3 mois de clandestinité, Papa Simon Kimbangu et ses suivants se rendront aux autorités et il sera arrêté le 12 septembre 1921, jour de son anniversaire. Il sera traduit en Conseil de Guerre à Thysville (actuel Mbanza Ngungu) où la peine de mort sera prononcée à son encontre avant que la décision soit commuée en prison à vie par la grâce de son Altesse Royale Albert Ier Roi des Belges à l’époque.

Kimbangu prisonnier
Après avoir exigé de voir sa femme et ses enfants à qui il leur fera leurs adieux, Papa Kimbangu sera envoyé dans une contrée lointaine, plus précisément dans le Katanga où il sera incarcéré dans la prison centrale d’Elisabethville (actuel Lubumbashi) dans une cellule d’1 m 20 sur 80 cm. En plus de sa peine à perpétuité, il eut droit à 120 coup de fouet matin et soir durant tout son séjour. Il mourra 30 ans plus tard, le 12 octobre 1951.

Après sa mort, les autorités continuaient à se livrer à des arrestations de familles entières qui seront déportées dans des camps de relégation partout dans le Congo Belge mais aussi Français et en Angola. En 1959, les autorités décident de libérer les prisonniers et le bilan en sera de 37 000 familles déportés, 150 000 martyrs (officiels) et on ne comptera que 2000 personnes qui retourneront vivants dans leurs villages natals.

EGLISE
Le mouvement engendrera une église qui sera reconnue officiellement par l’état belge en 1959 et quelques années plus tard par le Conseil œcuménique des églises. Son siège se trouve à Nkamba où est érigé un temple de 37 000 places en mémoire des 37 000 familles déportés.

Rédaction de Papa Rafaël Henriques TANDANGANI 
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  • l'Union de la jeunesse kimbanguiste de Bruxelles (UJKi). Sur ce blog, vous trouverez tout ce qui concerne le kimbanguisme et touchant sa jeunesse
  • l'Union de la jeunesse kimbanguiste de Bruxelles (UJKi). Sur ce blog, vous trouverez tout ce qui concerne le kimbanguisme et touchant sa jeunesse

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